« Laisser l’oiseau s’envoler »

De Sam DeLuca

Sur le papier, la vie de Lucy a tout d’un conte de fées. Shopping à gogo, cocktails mondains, elle n’a à se soucier de rien, tout lui est servi sur un plateau. Mais à presque trente ans, elle vit toujours chez sa mère et ne rêve que d’une chose : que Laurent, son prince charmant, la demande en mariage. Alors comment expliquer la panique qu’elle ressent quand son rêve devient réalité ? Tout se complique quand un cadeau de fiançailles un peu particulier réveille des secrets de famille bien gardés et l’attire, contre toute attente, en Corrèze. Le temps d’un été, elle devra se plonger dans le passé pour construire son avenir. Lucy trouvera-t-elle là-bas les réponses à des questions qu’elle ne s’était jamais posées jusqu’à présent ?

« Et bien… Je dirais que c’est aimer passer du temps à deux, même pour ne rien faire, ne jamais se lasser de discuter ensemble… Etre heureux, c’est aussi quand tu te rends compte que l’ennui n’est pas une fatalité, qu’il n’est pas un problème, que l’on peut rester silencieux et malgré tout se dire beaucoup. C’est quand tu es bien tout seul mais tu te sens encore mieux à deux. »

Ce livre m’a été envoyé en service presse, par le biais du site SimplementPro. La couverture rafraîchissante et le résumé m’ont tout de suite tentée.

Lucy est une jeune femme issue d’une famille bourgeoise, pour qui les apparences ont plus que leur importance. Son parrain et son père ont rénové ensemble un hôtel de luxe et ont fait fortune. Malheureusement, ce dernier est décédé lorsqu’elle était jeune. La vie de Lucy est toute tracée : Elle doit épouser Laurent, qui doit prochainement remplacer son parrain à la direction générale de l’hôtel et elle doit prendre la place de présidente du conseil d’administration. Sa mère, froide et hautaine, y veille particulièrement. Sauf qu’un notaire contacte Lucy et lui parle d’un cadeau de fiançailles très particulier. Elle doit donc se rendre en Corrèze pour en savoir plus et, par la même occasion, faire sortir d’importants secrets de famille, qui la changeront définitivement.

J’ai énormément apprécié cette histoire, aussi douce que la couverture du livre. Je n’ai pas accroché dès le départ avec Lucy, il m’a fallu quelques pages pour la comprendre et enfin passer un bon moment avec elle. En fait, au début, je la trouvais trop superficielle et les péripéties qui lui arrivent dans la maison d’hôtes sont un peu trop tirées par les chevilles à mon goût. Pour autant, j’ai aimé la façon dont les évènements impactent sur sa personne, la font évoluer, dans le bon sens, même si le changement final était peut-être un tout petit peu trop tardif à mon goût. L’auteure a réussi à construire un personnage digne d’intérêt qu’on suit sans difficulté. On apprécie même s’envoler avec Lucy.

Laisser l’oiseau s’envoler, de Sam DeLuca

Quant aux autres personnages, voici mes sentiments. Pour Camille, elle est intéressante mais malheureusement pas assez présente. On a l’impression qu’elle est toujours de passage. J’ai apprécié écouter le récit de Philippe, même s’il n’intervient au final pas tant que ça (ce qui n’est pas forcément mauvais). J’ai tout de suite accroché avec James (contrairement à Laurent), et j’ai aimé son caractère. Il bouscule les habitudes de Lucy et ça fait du bien. J’ai également apprécié les autres personnages secondaires (même la mère de Lucy pour finir) comme Mathieu par exemple.

Je conclurai en disant que cette romance feel-good fait du bien (surtout en ces temps un peu moroses), qu’elle est vraiment rafraîchissante et que Sam DeLuca a de l’avenir dans la littérature.

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